Notre profession de foi est téléchargeable en PDF ici.
Liste de syndiqué·e·s et non-syndiqué·e·s soutenue par la CGT-Dauphine et la FSU.
La liste Agir ensemble pour une université de service public rassemble personnels administratifs, techniciens et de bibliothèque, enseignant·e·s et/ou chercheur·se·s et doctorant·e·s., tou·te·s investi·e·s dans la vie universitaire, pour défendre l’ancrage de Dauphine dans le service public de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Impliqué·e·s dans la vie universitaire, habitué·e·s à dialoguer avec des collègues de différents horizons statutaires et disciplinaires, nous vous proposons de redonner à notre établissement sa vocation première : être une université publique. Cette ambition ne peut se réaliser que dans le cadre du respect de l’ensemble des disciplines et de la collégialité de nos instances.
Nous comptons sur votre soutien pour défendre :
- Une université publique et démocratique, soucieuse de restaurer les conditions d’un débat transparent, garant de la souveraineté des conseils, et qui ne se contente pas de procédures corsetées par des comités ad hoc où ne siègent que des membres cooptés par la présidence.
- Une université recentrée sur ses missions, qui ne définit pas ses politiques en fonction d’une course effrénée à la concurrence internationale, ne dilapide pas son énergie ou ses ressources dans des opérations de pur marketing ou l’organisation d’événements sans lien avec ses domaines de compétences.
- Un traitement équitable de l’ensemble des personnels en matière de primes, de recrutements et de promotions, basé sur un processus clair, qui rompt avec l’arbitraire des décisions prises sur des critères purement managériaux. Nous dénonçons que Paris-Dauphine reste parmi les universités et grands établissements, celle dont la somme des 10 plus hautes rémunérations brutes est la plus élevée (1.293.000 € en 2019).
- Une plus grande représentativité des personnels de l’université au sein des trois conseils, afin de redonner à ces instances le rôle de lieux de débat qu’elles n’auraient jamais dû cesser d’être.
- Une politique collégiale des formations et de la recherche, définie par et pour les enseignant·e·s et enseignant·e·s-chercheur·se·s, conjointement avec les BIATSS, dans le respect de chaque discipline, dans un cadre où la contrainte financière n’est pas l’unique critère de pilotage des formations et où est supprimée la notion même de « discipline de service ».
- Une politique de recrutement, de promotion et de CRCT des maître·sse·s de conférences et professeur·e·s des universités basée sur la qualification et l’évaluation nationale préalable du CNU ainsi que sur le respect des compétences exclusives du conseil d’administration en formation restreinte.
- Une politique d’intégration et de soutien des doctorant·e·s pour qu’elles ou ils ne jonglent plus entre les financements pour terminer leur thèse, soient exonérés des droits d’inscription, et disposent de bureaux, de matériel et de moyens financiers.
- La lutte contre la précarité via une gestion des ressources humaines fondée sur une politique volontariste de titularisation du personnel contractuel et de soutien à l’évolution de la carrière des agents titulaires ainsi qu’une politique d’intégration, au sein de Dauphine, des services totalement ou partiellement externalisés du ménage, de la sécurité et de la sûreté.
- Une vraie politique sociale garantissant l’application, pour tout le personnel administratif, de l’accord de l’aménagement de la réduction du temps de travail (ARTT), la pérennisation de la crèche, la prise en charge des repas au CROUS pour tou·te·s, le maintien et le développement de l’action sociale en fonction du quotient familial.
- Une politique ambitieuse en matière d’environnement, incluant un débat général sur le coût écologique de nos pratiques professionnelles. Nous refuserons la subordination du contenu de nos formations et de nos recherches à des entreprises ayant des pratiques peu respectueuses de l’environnement, à l’instar de la licence dite «BNP».
- Une refonte de la politique des droits d’inscription privilégiant le retour aux droits nationaux et, a minima, la prise en compte, pour les diplômes de grand établissement, du quotient familial plutôt que du revenu brut global, sans nouvelle augmentation.
- Des mesures concrètes pour l’égalité femmes/hommes respectueuses des rythmes de travail avec notamment la tenue de nos conseils centraux en journée et non tard le soir.
- Une véritable politique de coopération entre les établissements de PSL, qui ne se réduit pas à une intégration forcée au sein de PSL. Nous lutterons contre le modèle de l’ESR qu’incarne PSL (soutenu par la LPR), qui, sous couvert de faire dialoguer les différents domaines du savoir, organise en réalité la mise en concurrence des établissements et des équipes de recherche, et ajoute aux structures existantes un nouvel échelon administratif, aggravant la bureaucratisation et le caractère vertical du pilotage de nos établissements.
Le respect des règles démocratiques au sein de notre université sera une préoccupation constante. Aussi nous engageons-nous à favoriser une meilleure diffusion des informations, à raffermir les liens entre les conseils centraux et les instances du personnel, et à partager informations, idées et propositions avec l’ensemble du personnel.
Les colistier·e·s des listes Agir ensemble pour une université de service public